Balade poétique au Pays basque, de la Bastide-Clairence à Bayonne

C’est l’histoire d’une balade imaginaire au pays basque.

Cela démarrerait à l’aube, sur les douces montagnes au dessus du village de La Bastide-Clairence.

Cela finirait à Bayonne, au crépuscule, sur l’estuaire de l’Adour.

Le soleil s’est levé de rose et passé l’heure d’or, il innonde la village de La Bastide.

Pendant que la Bastide-clairence se laisse apprivoiser, nous, nous descendons vers le fleuve.

Direction l’océan.

Au rond point, à droite.

Un chemin de mobylette nous dévoile un îlot.

Le vieux moulin d’Urt. Le vieux moulin des Pénéguy.

Le temps d’une discussion les bras croisés derrière le dos et c’est l’appel du large.

Depuis le vieux moulin, dans la forêt, la route sinueuse descend jusqu’au village d’Urt.

Sur le chemin, c’est la découverte d’une vieille centrale hydraulique d’EDF à l’abandon.

Et ça repart.

Direction les bords de l’Adour.

Direction le port d’Urt.

Une voie ferrée longe le chemin de halage au bord du fleuve.

Appel d’un ailleurs.

Voyage.

On peut même y croiser de vieux train de marchandises qui vous passent là, juste sous le nez.

Et des beaux wagons rouge remplis de cerveaux en transit.

Et puis enfin le fleuve.

Calme ici.

A l’étale.

Ou presque.

Promenade.

Au bord de l’eau.

En face, là-bas, c’est l’autre côté.

Les Landes.

Ses belles demeures de maître.

Histoire.

Si on marche encore et encore, au fil de l’eau, c’est l’île de Lahonce qui s’annonce.

On y découvre un producteur de piment d’Espelette.

Il n’y a personne.

Ohé ?

Personne.

Et puis on pousse. Et on part à la capitale.

Bayonne.

Ville frontière. Ville portuaire.

Les vieille maisons à colombage.

Un chat.

Nous avons rendez-vous avec Olivier, pêcheur professionnel sur le fleuve.

Alors on monte à bord.

On découvre l’estuaire de l’Adour.

Depuis son ventre.

Il est temps de rentrer maintenant.

Merci la nuit.